On dit: " jamais deux sans trois!" et il ne fait aucun doute que du coté de la canebière une troisième finale d’affilée ferait plaisir à tout le monde.
De plus, n’en déplaise aux nostalgiques grincheux qui regrettent Colombes, une finale de la coupe de France à St Denis, ça a vraiment de l’allure.
C’est un grand beau stade où on y voit bien d’ou qu’on soit placé, et le plaisir du spectateur est total.
Ce qu’il y a d’agréable aussi, c’est que sur ce genre de match, même loin de chez soi, on ne se sent jamais seul, il y a toujours quelques copains de Marseille qui font le déplacement, l’autre fois il y en avait 22 000.
Maintenant, c’est toujours pareil, la finale c’est au printemps et pour y prétendre il y a quelques matchs en bois à gagner dans la gadoue de l’hiver, et tous peuvent être mortels.
Samedi c’est BEAUVAIS au stade Pierre-Brisson, et très honnêtement, ça pourrait être Gueugnon, plan de cuque ou Bouc Bel Air, tout ce qu’on y voit c’est un tirage assez favorable, contre les quatrièmes du national.
Au tableau de chasse de Beauvais, une récente victoire à Martigues en championnat, ce qui sans vouloir dévaloriser nos amis martégaux, n’est quand même pas une performance à nous donner la caguette.
Le coach de Beauvais, Bruno ROUX connaît un peu l’OM puisqu’il a coaché Ronald ZUBAR lorsque celui-ci jouait en moins de 18 ans, mais tous les autres joueurs, il ne les a vu qu’à la télé.
Le schéma le plus commun dans ce genre de rencontre est que les équipes de niveaux inférieurs font le match de leur vie jusqu’à ce que le physique et la vitesse d’exécution les dépassent et les coulent. Mais, ce n’est pas toujours le cas et c’est là que réside le charme de l’épreuve.
Avec l’équipe presque au complet nous allons certainement passer ce tour, au jeu des pronos j’ai mis 1 – 3, mais il faut garder en tête que les deux dernières éditions se sont terminées par deux échecs en finale.
La coupe de France est une vieille dame à qui on ne la fait pas, elle ne se donne qu’à ceux qui la veulent vraiment et qui le prouvent sur le terrain.
Alors aujourd’hui, à la veille de ce premier tour se pose la question : MARSEILLAIS, AVEZ-VOUS ENVIE ? ...
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